rare moment d’unité à l’Assemblée nationale autour de l’IVG



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Les députés ont réussi jeudi 24 novembre à surmonter les clivages partisans en adoptant une proposition de loi qui permet d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. La France insoumise, qui avait profité de sa niche parlementaire pour faire examiner ce texte, et Renaissance notamment ont rangé les armes quelques heures pour faire avancer la cause des femmes.

C’est une niche parlementaire dont on se souviendra à La France insoumise. La présidente du groupe Mathilde Panot ne s’y est pas trompée quand elle a salué un « signal historique », quelques minutes après le vote en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution par une large majorité de députés issus de tous les bancs de l’Hémicycle, de la gauche à l’extrême-droite.

Marine Le Pen n’était pas là, mais 39 députés du groupe RN ont dit oui à cette avancée, qui a pu avoir lieu parce qu’un compromis a été trouvé sur l’écriture du texte, notamment avec la majorité.

La majorité qui avait, elle aussi, une proposition de loi sur le sujet dans sa besace. Aurore Bergé, qui la portait, est même revenue de son congé maternité pour annoncer dans l’Hémicycle qu’elle retirait son texte. Une occasion de mettre en scène la volonté d’ouverture et le sens de l’intérêt général de la majorité et du gouvernement autour de ce sujet symbolique.

À partir d’une question a priori très clivante – l’IVG –, les députés ont voulu faire un vote exemplaire dont chaque camp espère tirer un bénéfice politique aux yeux des Français.

►À relire : France : le RN fait volte-face et se dit pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution



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