pas de condamnation à mort pour le tueur du lycée de Parkland



Publié le :

Nikolas Cruz a formellement été condamné à perpétuité mercredi 2 novembre. Le jour de la Saint-Valentin, en 2018, celui qui était mineur à l’époque avait semé la mort dans son ancien lycée : 17 personnes – dont 14 adolescents – avait été abattues à l’arme automatique. Le mois dernier, rappelle le Miami Herald, il avait échappé à la peine capitale, car trois membres du jury avaient refusé la sentence qui requiert l’unanimité. Ce rejet d’une condamnation à mort avait suscité la colère des familles des victimes. Fait rare : la juge a permis à ces familles de s’adresser longuement et directement à Nikolas Cruz avant le prononcé du verdict mercredi.  

Pendant deux jours, elles se sont donc succédé devant le tireur. « Tu nous l’as volé », lance la veuve d’un enseignant. « Et tu n’as pas été jugé comme tu le mérites ». « Un jour, tu vas mourir », poursuit le père d’une adolescente abattue dans le couloir de ce lycée en 2018, « et j’espère que tes cendres seront jetées aux ordures, car tu es une ordure ». Ces déclarations des familles referment un procès de trois mois très tendu, souligne le Palm Beach Post, lors duquel la défense de Nikolas Cruz a été violemment prise à partie.  

Brésil : Jair Bolsonaro lance-t-il vraiment un appel au calme 

Le président sortant Jair Bolsonaro lance un appel au déblocage des routes par ces partisans qui protestent contre sa défaite à la présidentielle de dimanche 30 octobre. Sur ses réseaux sociaux, le président sortant dit comprendre la frustration de ses partisans. « Je sais que vous êtes mécontents… Moi aussi », déclare-t-il, « mais nous devons garder la tête froide ».  

« Ces déclarations visent-elles vraiment à calmer ses partisans ? » s’interroge la presse brésilienne. Estadao note par exemple que, quelques minutes après cet appel, le fils aîné de Jair Bolsonaro « s’est montré solidaire » des manifestants rassemblés devant les casernes pour demander une intervention militaire. Son autre fils, tout en partageant la déclaration vidéo de son père, l’a encouragé à « ne pas s’arrêter, à ne pas reculer ». Folha de Sao Paulo ajoute que Jair Bolsonaro demande aux manifestants de débloquer les autoroutes, « car c’est illégal », mais il ne leur demande pas de rentrer chez eux. Ces manifestations, dit-il, sont spontanées et légitimes. 

Haïti : le Canada prendra-t-il la tête d’une intervention militaire ? 

Les discussions autour d’une intervention militaire en Haïti sont en Une d’Alterpresse. Selon l’agence en ligne, « la question de la conduite, par le Canada » de cette intervention « semble se préciser ». En tout cas, mercredi 2 novembre, le Premier ministre Justin Trudeau a expliqué aux journalistes, avant de participer à une réunion au Parlement, que le gouvernement canadien soupesait « les façons d’intervenir pour aider le peuple haïtien ». « On comprend à quel point il y a beaucoup d’Haïtiens qui ne veulent pas voir de l’intervention internationale. C’est une réalité. En même temps, on regarde la crise, les viols, la violence, la pauvreté, le choléra, la crise sanitaire et on se dit : il faut qu’on intervienne d’une façon ou d’une autre », a déclaré Justin Trudeau.  

Justin Trudeau qui s’est aussi clairement exprimé en faveur de plus d’immigration au Québec. « Le gouvernement libéral fédéral a dévoilé mardi ses plans pour une augmentation massive du nombre de nouveaux arrivants », indique Le Devoir : 500 000 immigrants chaque année d’ici 2025. Selon le Premier ministre, « l’immigration faite de la bonne façon » est une réponse adéquate à la pénurie de main d’œuvre au Canada. Ces déclarations représentent un « affrontement frontal avec la vision du gouvernement du Québec », écrit Le Devoir. Le Québec ne veut pas accueillir plus de 50 000 immigrants, entre autres, « pour protéger la langue française ». Environ 22% des Canadiens résident au Québec, ajoute le journal. « Pour maintenir son poids démographique », la province devrait donc « accueillir près de 112 000 de ces 500 000 immigrants ». 

Minéraux rares : le Canada serre la vis 

Un mot encore du Canada. Le pays a ordonné mercredi 2 novembre aux entreprises d’État chinoises de se défaire immédiatement de leurs intérêts dans trois entreprises canadiennes de minéraux rares. Le gouvernement fédéral « a fait face à une avalanche de critiques plus tôt dans l’année pour avoir permis trop d’investissements de la superpuissance asiatique dans le secteur minier national », explique le Globe and Mail. Pour le journal anglophone, c’est un clair durcissement de politique des libéraux, alors que « la faiblesse du Canada » dans ce secteur « est devenue flagrante, au milieu de l’ascension inexorable de la Chine ».  

Ottawa a créé une liste de 31 minéraux dits « critiques », qui comprend notamment le cobalt, le lithium et le manganèse utilisés dans les panneaux solaires, les éoliennes et les batteries de véhicules électriques. « Vendredi dernier (28 octobre), Ottawa avait déjà resserré les règles concernant tout nouvel investissement dans le secteur des minéraux essentiels du Canada », note le Globe and Mail. Cette décision vis-à-vis des entreprises chinoises a été prise, insiste le gouvernement, « après avoir consulté la communauté de la sécurité et du renseignement ». 



Source link

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *