les partis face aux difficultés de financement



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Le processus électoral pour les législatives du 8 janvier 2023 est en marche au Bénin. Lundi, la commission électorale Cena publie le calendrier et le dépôt des candidatures commence le 28 octobre prochain. Pour les candidats et les partis, c’est déjà la course pour les démarches administratives et la mobilisation des fonds pour la caution. Une caution qui a subi une augmentation extrême, pourtant tous les partis ne bénéficient pas du financement public.

Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan

La caution a plus que décuplée. 163 millions de francs CFA sont exigés par liste contre un peu moins de 9 millions avant la réforme Talon. Les opposants avaient dit à l’époque du vote du nouveau code électorale que le gouvernement voulait une élection de riches. 

Patrice Talon a mis en place pour la première fois le financement public des partis politiques pour la promotion de leurs programmes et surtout pour participer aux consultations électorales. Les deux formations de la majorité présidentielle et les FCBE de Paul Hounkpè, actuel chef de file de l’opposition, ont déjà touché deux chèques. Ce sont les seuls éligibles aujourd’hui parce qu’ils comptent des élus.

Les autres n’ont rien touché. C’est le cas des partis d’opposition comme Restaurer l’espoir et Les Démocrates absents des derniers scrutins. Le parti d’Éric Houndété a lancé ce samedi un appel aux dons pour financer sa   campagne. Les cotisations de militants, quand elles sont régulières, ne suffisent jamais.

Le défaut de cautionnement est éliminatoire.



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