l’équipe de Donald Trump a peut-être caché des documents confidentiels



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La saga des documents saisis chez Donald Trump, à Mar-a-Lago, se poursuit. Le ministère de la Justice a rendu public un document dans lequel on apprend que certains documents top secret saisis dans la résidence de Floride de l’ancien président ont été « probablement cachés » pour entraver l’enquête de la police fédérale. 

« Quand les autorités fédérales se sont rendues au mois de juin à Mar-a-Lago pour récupérer des documents classifiés, raconte The Hill, Donald Trump avait salué les agents du FBI en leur disant : “quels que soient vos besoins, nous sommes à votre disposition” ». Mais selon le récit du gouvernement, rapporte le Washington Post, « l’équipe de Trump a retardé l’enquête, et pourrait avoir menti aux enquêteurs ». Du coup, titre le New York Times, « les avocats de Trump pourraient devenir des témoins ou des cibles » dans cette même enquête. Le quotidien raconte comment début juin, un des avocats de l’ex-président, présenté comme « dépositaire des documents », a signé une déclaration attestant que tous les documents sensibles avaient été rendus.

Mais quand le FBI a perquisitionné deux mois plus tard, rappelle le New York Times, il a trouvé deux fois plus de documents classifiés que ceux rendus au mois de juin. Ce qui, note le Boston Globe, « recentre l’attention sur les charges d’obstruction de justice inscrites sur le mandat utilisé pour la fouille de la propriété ».

Contre-attaque de Donald Trump 

L’équipe de Donald Trump a immédiatement contre-attaqué, dans « une requête de la 11e heure », estime Politico, demandant à nouveau « une étude indépendante des documents saisis par le FBI », et affirmant, souligne The Hill, que « les documents saisis n’auraient jamais dû être une cause d’alarme ». Politico note que dans sa nouvelle demande, l’équipe de l’ancien président contourne les dernières et sérieuses accusations d’obstruction de justice. Le texte se cantonne à dire que « les procureurs ont présenté de manière dénaturée les échanges avec les représentants de Donald Trump ». 

De toute façon, « les procureurs fédéraux ne semblent pas être prêts à inculper Donald Trump ou qui que ce soit  », estime le New York Times. Déjà, on ne sait pas les dommages – s’il y en a – que l’ancien président pourrait avoir causé à la sécurité nationale en conservant ces documents. Et puis les procureurs doivent être sûrs de gagner, estime Politico, connaissant le coût politique dévastateur d’un procès perdu contre un ancien président – qui en plus semble vouloir se représenter.

Au Mexique, assassinat d’une mère de disparu 

Au Mexique, une mère qui depuis des années cherchait son fils disparu a été assassinée. Une tragédie qui remet sur le devant de la scène les plus de 100 000 personnes disparues depuis 1964 – d’abord avec la guerre sale de l’État contre les guérillas, puis avec les violences liées au trafic de drogue dans les années 2000.

Rosario Rodriguez cherchait son fils, disparu en 2019 à l’âge de 20 ans. Elle a été « assassinée après être allée à la messe », une messe avec d’autres mères, pour commémorer mardi le Jour international des victimes de disparitions forcées, raconte Excelsior. Ma mère « a été enlevée par des hommes armés alors qu’elle quittait l’église pour rentrer chez elle », explique un de ses enfants dans Milenio. Quelques heures plus tard, son corps sans vie était retrouvé dans une ruelle.

Des féministes et des collectifs de femmes cherchant leurs proches ont manifesté dans les rues de Culiacan, dans le Sinaloa, pour protester contre ce meurtre, rapporte Excelsior. Une des manifestantes explique que « même si elles ne recherchent pas les coupables, ces recherches peuvent déranger les responsables des disparitions, qui parfois intimident, menacent et agressent les membres des collectifs ».

Dans El Universal, la présidente d’un collectif prévient qu’elle fera « une déclaration devant l’ONU pour exiger la justice ainsi qu’une meilleure sécurité pour les personnes qui font des recherches sur le terrain ».

En Colombie, les ports d’armes spéciaux dans la ligne de mire 

En Colombie, le président Gustavo Petro veut éliminer les ports d’armes spéciaux. Le port d’armes légal est très restreint dans le pays, ceux qui portent des armes sont censés être l’exception. Ces permis spéciaux, rapporte Semana, le président veut les éliminer. Il a fait cette annonce mercredi, explique El Espectador, à l’issue de sa rencontre avec la maire de Bogotá pour un conseil de sécurité, après les 15 morts enregistrés dans la capitale ces huit derniers jours.

En éliminant ces permis, Gustavo Petro veut attaquer « avec force les structures criminelles qui sèment la terreur ». Il veut commencer par un désarmement à Bogotá, qui doit s’étendre à tout le pays, note Semana. De fait, le journal se fait l’écho de la « nuit de terreur » que les habitants de Buenaventura, dans l’ouest, ont connu avant-hier, quand deux bandes rivales se sont affrontées puis ont attaqué la police, qui intervenait, en pleine ville.



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