le militant politique Alaa Abdel Fattah durcit sa grève de la faim avec le début de la COP27
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Alaa Abdel Fattah, le plus célèbre détenu d’Égypte et une des figures de proue du soulèvement qui en 2011 a entrainé le départ de l’ex-président Moubarak, a durci sa grève de la faim à l’occasion de la tenue en Égypte de la COP27.
Alaa Abdel Fattah, 40 ans, a cessé toute nutrition liquide après avoir arrêté de manger il y a plus de 200 jours. Il continue à boire de l’eau mais s’est engagé à cesser de le faire à partir de l’ouverture de la COP27, indique sa famille qui ajoute craindre pour sa vie, rapporte notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti.
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De nombreux appels de défenseurs des droits de l’homme mais aussi de l’environnement comme Greta Thunberg avaient appelé à la libération de Alaa Abdel Fattah avant la tenue de la COP27. Alaa Abdel Fattah avait été arrêté en 2019 pour « manifestation illégale » et condamné à 5 ans de prison pour « diffusion de fausses informations ». Abdel Fattah a obtenu en décembre la nationalité britannique à travers sa mère née en Angleterre. Toutefois la famille s’est déclarée déçue par le peu d’enthousiasme des autorités britanniques à mettre la pression sur le pouvoir égyptien.
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Ce dimanche 06 novembre, l’Allemagne, à travers un communiqué, a jugé « inacceptable que des personnes qui veulent exprimer librement leur opinion et qui défendent ce droit soient punies par de longues peines de prison, parfois dans des conditions inhumaines ».
Le communiqué cite le cas d’Alaa Abdel Fattah. « La libération de M. Fattah, qui court un grave danger en raison de sa grève de la faim, ainsi que celle d’autres prisonniers politiques, serait un signe important que l’Égypte prend cette responsabilité au sérieux », souligne l’Allemagne.
(et avec AFP)
