Le désarroi des producteurs haïtiens de mangues
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D’ici janvier 2023, Haïti ne pourra plus exporter ses mangues vers les États-Unis. Les inspecteurs américains du Département de l’Agriculture en Haïti ne peuvent plus faire leur travail à cause de l’aggravation de l’insécurité qui mine le pays. La perte estimée est énorme. La filière rapporte entre 10 et 15 millions de dollars par an à Haïti.
C’est bien plus qu’une mauvaise nouvelle, c’est un coup de massue, un coup fatal même porté à l’économie haïtienne en récession depuis plus 4 ans. D’ici janvier 2023, Haïti ne pourra plus exporter ses mangues vers les États-Unis. Tel en a décidé Washington. La faute à l’insécurité en Haïti qui empêche les inspecteurs américains du Département de l’Agriculture de faire leur travail, et donc de donner leur certification nécessaire à toute exportation. Une annonce faite, cette semaine, qui donne froid dans le dos aux producteurs de Gros Morne, dans le département de l’Artibonite, au Nord où environ 50% des mangues franciques (la variété haïtienne par excellence) sont produites. Reportage sur place de Ronel Paul.
Haïti au cœur des tractations entre les États-Unis et le Canada
Après la demande d’aide armée internationale lancée, au début du mois d’octobre 2022, par le Premier ministre haïtien Ariel Henry, les États-Unis et le Canada jugent nécessaire d’apporter un soutien accru au pays, sans pour autant se prononcer sur la direction d’une éventuelle force de sécurité multinationale. « Les discussions se poursuivent » au sujet de cette force, qui serait essentiellement une mission d’assistance en soutien à la police haïtienne, a affirmé le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue canadienne Mélanie Joly à Ottawa. Interrogée pour savoir si le Canada serait prêt à prendre la tête d’une telle force de sécurité, la ministre canadienne n’a pas directement répondu, mais assuré que la mission d’évaluation canadienne actuellement à Port-au-Prince avait précisément pour but de déterminer les conditions de sécurité sur place.
Il y a 4 ans, le Canada légalisait la production et la vente de cannabis
En octobre 2018, le Canada devenait le premier pays du G7 à légaliser la production et la vente de cannabis. Le Québec a choisi de le commercialiser dans des boutiques d’état, et de fixer à 21 ans l’âge légal pour en consommer, contre 18 ans pour le tabac et l’alcool. Quatre ans plus tard, l’industrie du cannabis a beaucoup changé. Les actions en bourse de plusieurs entreprises se sont littéralement effondrées, perdant parfois 90% de leur valeur. Certains entrepreneurs se lancent pourtant dans l’aventure, comme l’a constaté Pascale Guéricolas.
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