le dernier débat entre les candidats avant la présidentielle n’a pas convaincu



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« Les insultes entravent le débat final entre les candidats à la présidence », titre en Une Correio Brasiliense, qui parle d’un « débat confus », « belliqueux » même selon O Globo. Un débat marqué par « des échanges musclés d’accusations », principalement entre les candidats Lula et Bolsonaro, l’ancien président et l’actuel, parmi les sept candidats présents. « Les propositions sont passées au second plan », déplore Correio Brasiliense.  

O Globo note qu’au vu des derniers sondages, « il était naturel que l’ancien président devienne la cible privilégiée de ses opposants pendant le débat ». De fait, le président Jair Bolsonaro a concentré ses attaques sur « des allégations de corruption qui ont marqué les gouvernements du PT » de Lula. Les autres candidats ont fait de même, alors que, note le journal, ce thème n’avait pas intéressé les électeurs pendant la campagne. Autre sujet abordé, détaille Folha de São Paulo : l’économie, mais comme une « béquille » dans le débat, « alors que le risque de récession dans les principales économies entre dans le radar des plus grandes institutions financières ». Pendant ce temps, déplore le journal, « les principaux candidats à la présidence du Brésil passent plus de trois heures à investir dans la polarisation pour récolter les derniers votes ».  

Au final, estime O Globo, « un débat sans grand gagnant » qui « n’a pas changé la tendance de la campagne (…) : Lula reste le favori, mais sa victoire eu premier tour n’est toujours pas évidente ».  

Urnes détruites au Paraguay 

Au Paraguay, des milliers d’urnes électroniques ont été détruites, lors d’un incendie dans le Tribunal supérieur de justice électorale. L’incendie a fait un mort, un fonctionnaire du Tribunal, écrit La Nacion. Il a fait rage pendant six heures, et 7 500 machines électorales entreposées dans le bâtiment ont été détruites, selon le journal. Elles devaient être utilisées en décembre prochain pour les primaires de la présidentielle dans les différents partis, rappelle Ultima Hora. Le journal titre en Une sur un « incendie suspect » qui soulève « une montagne de doute sur les élections internes ». En effet, suite à cet incendie, le président du Tribunal supérieur a proposé d’organiser les élections sur deux jours – plus d’un tiers des 22 000 machines électorales prévues ayant été détruites. Mais devant les critiques furieuses de l’opposition, qui parlent d’un incendie volontaire destiné à saboter les votes et empêcher que les élections des différents partis se tiennent en même temps, le tribunal a finalement changé de position dans la soirée – évoquant l’utilisation de bulletins manuels pour compenser la perte des machines.

Aux États-Unis, l’ouragan Ian vers les Carolines

L’ouragan Ian a été rétrogradé en catégorie 1, mais il doit à nouveau se renforcer alors qu’il se dirige vers la Caroline, où on s’attend à ce qu’il fasse de nouveaux ravages, écrit le Boston Globe, qui reproduit une photo de maisons détruites, de palmiers brisés ; au premier plan une habitante, de l’eau jusqu’aux genoux. Le New York Times remarque que le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, qui « à une époque s’opposait à l’aide gouvernementale suite aux ouragans, demande maintenant l’aide du président qu’il a durement critiqué ». Explications du Miami Herald : « Après un tel désastre, les besoins seront énormes, pendant des années – ce que DeSantis n’a peut-être pas compris lorsque, tout juste élu gouverneur, il a voté contre l’aide prévue pour ceux qui, à New York et dans le New Jersey, avaient été frappés par Sandy en 2013. Il avait plus tard expliqué que, selon lui, l’argent avait été versé pendant trop longtemps, et était utilisé pour ce qui ne pouvait pas être considéré comme des urgences ». Avec Ian, le gouverneur a donc changé d’opinion.  



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