la filière du carburant dénonce le non paiement des subventions par l’État



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La sévère crise du carburant qui avait frappé la partie ouest du pays est passée. Cependant, le problème n’est qu’à moitié résolu. Les sociétés pétrolières attendent du gouvernement un plus grand effort dans le paiement de la subvention accordée au secteur de l’énergie. Les deux camps sont donc toujours en négociation. L’enjeu est de maîtriser la situation avant la fin de l’année. 

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Les pétroliers avaient demandé et obtenu mi-septembre une augmentation du prix à la pompe. Mais ce n’est pas suffisant, disent-ils, pour combler les pertes et manque à gagner qu’ils enregistrent en vendant le carburant, selon les prix négociés avec les autorités.

L’idéal, ajoutent-ils, serait de parvenir à fixer le prix juste en tenant compte du contexte mondial actuel et maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement du pays en produits pétroliers.

Aujourd’hui, l’autre problème, et c’est le plus urgent, soutiennent-ils, est l’apurement des dettes au titre des subventions accordées au secteur que le gouvernement a accumulées depuis plusieurs mois.

Le pays doit aux sociétés pétrolières des arriérés datant du deuxième semestre de l’année passée. D’après ces dernières, ces fonds ne viennent pas à temps et cette situation les met en difficulté vis-à-vis des banques et de leurs fournisseurs.

Ces subventions qui constituent une des principales dépenses de l’État paraissent aujourd’hui comme une épine au pied du gouvernement.

Une réunion est d’ailleurs prévue ce mercredi entre les autorités et les pétroliers à ce sujet. Il sera notamment question de définir les critères de fixation des montants relatifs à ces pertes et manque à gagner que réclament l’association des sociétés pétrolières.



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