Face aux risques multiples, l’unité prônée à l’ouverture du sommet de la Ligue arabe



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C’est à Alger, mardi 1er novembre, qu’a commencé le sommet des dirigeants de la Ligue arabe, après une interruption de trois ans à cause de la pandémie de Covid-19. S’il s’est ouvert sur fond de divisions sur les conflits notamment en Libye, des appels ont aussi été lancés pour renforcer le partenariat entre les pays arabes et l’Afrique dans les domaines économiques et sécuritaire.

Avec notre correspondant à Alger, Faycal Metaoui

Moussa Fekki, président de la Commission africaine, a évoqué, lors de l’ouverture du sommet arabe d’Alger mardi soir, la rencontre Afrique-monde arabe, prévu en 2023 en Arabie saoudite. Un rendez-vous qualifié d’important par Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, qui a parlé de la nécessité pour les pays membres de l’organisation de consolider leurs rapports avec le voisinage africain et asiatique, dans une perspective de faire face collectivement aux crises actuelles.


Ahmed Aboul Gheit a parlé notamment de la crise alimentaire, de la sécheresse et de la menace sur les ressources hydriques. Macky Sall, président du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine, a plaidé, pour sa part, le lancement de projets d’investissement en Afrique dans les secteurs de l’agriculture, de l’habitat, de l’énergie, des mines, de la santé et des finances. Il a également lancé un appel au secteur privé et a cité les banques arabes qui peuvent contribuer aux financement de ces projets.

Sur un autre plan, Moussa Fekki a appelé à élever le niveau de coordination entre les pays africains et arabes pour lutter contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers.

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