États-Unis: bientôt un syndicat pour des strip-teaseuses?
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De plus en plus d’employés aux États-Unis tentent de se syndiquer, dans de grandes entreprises et parfois, aussi, dans de petites structures. À Los Angeles, les danseuses d’un strip-club sont en grève depuis six mois pour demander de meilleures conditions de travail.
Ces derniers mois, aux États-Unis, des employés ont multiplié les efforts pour se syndiquer. Parfois, avec succès, comme dans des entrepôts du géant Amazon ou chez Starbucks. À Los Angeles (Californie), c’est une toute autre industrie qui connaît ce genre de remous : celle du strip-tease. Des danseuses du Strip Garden, un petit club du nord de la ville, sont en grève depuis mars dernier. Elles réclament plus de droits, notamment en matière de sécurité vis-à-vis des clients : « On m’a pelotée, mordue, léchée, raconte Lilith, l’une des danseuses gréviste, au micro de Loïc Pialat. Un client m’a soulevée et m’a portée pendant une bonne minute sans que personne n’intervienne. »
Leur demande à former un syndicat doit être examinée par le NLRB, l’agence fédérale en charge des négociations collectives. Si elles obtiennent gain de cause, elles deviendraient les seules strip-teaseuses syndiquées du pays, mais pas les premières. Les danseuses du Lusty Lady, à San Francisco, avaient réussi à se syndiquer dans les années 1990. Le club a fermé ses portes en 2013.
Attaques à l’arme blanche au Canada : un suspect retrouvé mort
Les autorités canadiennes ont retrouvé l’un des deux suspects des attaques de dimanche 4 septembre, dans la province de la Saskatchewan. Deux frères étaient recherchés, soupçonnés d’avoir tué dix personnes et blessé quinze autres dans deux villages isolés, dont l’un à forte population autochtone. Le corps de Damien Sanderson présentait plusieurs blessures, il aurait pu être tué par son frère qui reste introuvable pour l’instant. Ce dernier, connu défavorablement des services de police, pourrait avoir été blessé, d’après la commissaire adjointe de la Gendarmerie royale du Canada.
Pérou : scandale politique au Parlement
La présidente du Congrès péruvien a été destituée, lundi 5 septembre, après une motion de censure votée par les membres du Congrès. Lady Camones a été sanctionnée après la diffusion d’enregistrements dans lesquels le chef de son parti de droite appelle à faire adopter en priorité une loi de redécoupage électoral qui favoriserait sa campagne. Elle n’était à son poste que depuis un mois. De nouvelles élections doivent se tenir pour lui trouver un successeur.
Le même jour, le président Pedro Castillo a nié, une nouvelle fois, les faits qui lui sont reprochés. Il est sous le coup de plusieurs enquêtes pour corruption et trafic d’influence et a été entendu par la justice lundi 5 septembre. Pour le moment, le président est protégé par son immunité. L’audition de son épouse, appelée à comparaître également, a quant à elle été annulée à la dernière minute.
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Et à la Une du Journal de La 1ère : en Martinique, les enseignants affectés en métropole refusent plus que jamais de quitter leur île.