Environnement: «alerte rouge» pour l’Amazonie



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Nouveau cri d’alarme concernant l’un des poumons de la planète : des dirigeants indigènes réunis mardi 6 septembre à Lima, la capitale péruvienne, ont averti que 26% de l’écosystème de l’Amazonie, un des poumons verts de la planète, était irréversiblement détruit à cause de la déforestation, du narcotrafic et de la contamination. L’Amazonie brûle comme jamais ces derniers jours. Des incendies que n’avait plus connu le Brésil depuis quinze ans.

« Alerte rouge » en Amazonie ! C’est le cri lancé par le chef de la coordination des organisations autochtones du bassin amazonien, ce mardi 6 septembre, à Lima, qui estime que si rien n’est fait maintenant il sera impossible d’atteindre les objectifs de développement de 2030, ni ceux des accords conclus lors de la COP de Glasgow. Pire : le rapport présenté lors de ce cinquième sommet des peuples indigènes démontre que cette forêt indispensable à la planète se trouve à un point de non-retour.

Premier responsable, le Brésil

Le Brésil est le premier responsable, même s’il n’est pas le seul, comme l’explique Romulo Batista de l’ONG Greenpeace : « Lors de la première semaine de septembre nous n’avions jamais vu autant d’incendies forestiers. Plus de 99% des incendies que nous constatons en Amazonie sont d’origine humaine. Il n’y a presque aucun incendie naturel, car il s’agît d’une forêt tropicale. Et ce qu’il y a de plus grave, c’est que, depuis le 23 juin, tous les incendies et les feux que nous avons enregistrés dans l’Amazonie et le Pantanal sont légaux, car il existe un décret qui autorise d’allumer pendant 120 jours des feux pour l’agriculture ou pour des brûlis ».

Les élections pourraient changer la mise

Les élections au Brésil pourrait bien changer la donne en cas d’élection de Lula, même si l’ancien président de gauche ne s’est pas clairement prononcé sur la question. Car l’urgence est de mise selon le rapport présenté ce mardi si l’on veut protéger les 74% restants de cette forêt contre l’exploitation forestière, les compagnies pétrolières et ceux qui attaquent ces territoires ; d’où ce cri d’alarme et cet appel à l’aide.

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