en Haïti, un journaliste tué par une grenade de la PNH



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Romelson Vilcin était correspondant de Génération 80, une station de radio basée à Port-de-Paix, dans le nord-ouest d’Haïti. Selon le Miami Herald, il a été touché à la tête par une grenade lacrymogène de la police. « Lorsque le chaos a éclaté », il « faisait partie d’un groupe de journalistes […] qui s’était rassemblé devant le poste de police de Delmas 33 pour manifester leur soutien à un confrère arrêté ». Ce dernier a été libéré par la suite. « Plusieurs journalistes ont été blessés lorsque la police a ouvert le feu », soutient l’Association des journalistes haïtiens, qui condamne « des actes antidémocratiques et répressifs de la Police nationale d’Haïti contre la presse ».

Dans un communiqué, la PNH dit avoir dû intervenir « pour contenir une foule hostile pénétrant dans le commissariat » ; elle a envoyé une « note de sympathie » à sa famille et aux membres de la presse. C’est la troisième fois en quelques jours que des journalistes sont victimes de violences, souligne le Miami Herald, après la tentative d’assassinat contre un journaliste du Nouvelliste. Le corps d’un journaliste radio porté disparu a aussi été retrouvé dans la ville des Cayes.

Assassinat vendredi du secrétaire général du RDNP

La mort de ce journaliste fait suite à celle, vendredi, d’Éric Jean Baptiste, secrétaire général du parti RDNP et ancien candidat à la présidence d’Haïti. Le véhicule dans lequel il se trouvait a été criblé de balles, explique Le Nouvelliste. Le juge de paix de Pétion-Ville dit avoir constaté 14 impacts et évoque des « armes de gros calibre ». « Certains projectiles ont transpercé le blindage de niveau 4 du véhicule », ajoute Le Nouvelliste. Le meurtre s’est déroulé à l’entrée de Laboule 12, « quartier aisé de Pétion-Ville, théâtre de crimes violents, de tueries et d’enlèvements ». « Tous les points fixes et commissariat de police dans la zone ont été attaqués ces derniers mois et la Police Nationale d’Haïti a déserté la zone », où deux bandes armées s’affrontent « sur fond de conflit terrien ».

Brésil : une victoire de Lula en demi-teinte

Pas d’enthousiasme débordant en Une de la presse brésilienne, ce lundi, après la victoire de Luiz Inacio Lula da Silva à l’élection présidentielle. « Lula à nouveau là », titre O Dia. Extra choisit de publier le portrait officiel encadré de l’ancien président, quasiment ressorti des cartons et raccroché au mur. Lula réélu une troisième fois donc, souligne Correio, mais dans la course la plus disputée de l’histoire des élections présidentielles au Brésil. En Une d’O Estado de São Paulo, quelques mots du vainqueur : « Il n’y a pas deux Brésil; il est temps de poser les armes ». Carta Capital reproduit intégralement ce premier discours du président élu. « Il faut reconstruire l’âme de ce pays » : autre citation choisie par Estado de Minas.

Plusieurs journaux s’inquiètent désormais de la transition, jusqu’au 1er janvier, entre deux hommes que tout oppose. Une « transition démocratique est cruciale pour ne pas paralyser le pays », selon les analystes interrogés par Estadão. « Le Parti de travailleurs craint surtout la rétention d’information ». Cette crainte est appuyée par le silence de Jair Bolsonaro, qui depuis dimanche soir, ne s’est pas exprimé.

États-Unis : Barack Obama à la rescousse des démocrates

« Avec sa cote de popularité en baisse, Joe Biden est en grande partie sur la touche. Son ancien patron, de loin le meilleur porte-parole du parti, est venu combler ce vide », lance Politico. « Personne n’est plus demandé qu’Obama. Son équipe a été inondée de demandes d’intervention », pour de brèves vidéos ou pour lever des fonds. L’ancien président s’est rendu en deux jours dans trois États clés où les démocrates sont en difficulté.

Dans le Michigan, où il a fait campagne aux côtés de la gouverneure Gretchen Whitmer samedi, Barack Obama a été chahuté à deux reprises, lors de son discours, par des personnes dans le public, raconte le Michigan Daily. « Même s’il s’impose comme la plus grande attraction du parti et le principal motivateur de la base, il y a la crainte indéniable que même lui ne puisse empêcher ce qui pourrait finir par être une saignée inévitable le 8 novembre », conclut Politico.



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