Élections en Équateur: «L’impopularité du gouvernement a été sanctionnée»



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Le Conseil national électoral prend son temps. Le pays attend toujours les résultats officiels des élections locales et du référendum d’hier (5 janvier 2023). Mais si les premiers chiffres se confirment, le gouvernement du président Lasso s’achemine vers une grosse déconvenue.

Même si les résultats ne sont pas encore définitifs, la tendance est claire : les candidats de l’ancien président Rafael Correa, condamné pour corruption il y a trois ans et actuellement réfugié en Belgique, s’imposent. Ils ont notamment remporté les mairies et préfectures des deux plus grandes villes et provinces de l’Équateur, la capitale Quito et le port de Guayaquil où la droite était au pouvoir depuis 30 ans. Ils consolident de surcroît leurs positions dans des provinces comme Manabi où ils étaient déjà majoritaires. Un vote sanction contre le président Lasso, très impopulaire, explique notre invité Alexis Medina, maître de conférences en études latino-américaine à l’Université de Franche-Comté. Selon lui, c’est « essentiellement en raison de l’impopularité de ce gouvernement et son incapacité à incarner le renouvellent politique et à résoudre les problèmes économiques et sécuritaires ». Ainsi, face à l’impuissance du gouvernement et des partis traditionnels, « c’est le corresime qui semble incarner une alternative, et un autre parti de gauche, Pachakutik, la gauche indigène, qui a des résultats relativement bons ». Quant au référendum, qui portait sur huit questions allant de la sécurité aux institutions, le non semble en tête. Pour Alexis Medina « le gouvernement est en position de faiblesse et cela révèle que Guillermo Lasso a une assise politique réduite ».

États-Unis : les baleines à bosse victimes de l’éolien offshore ?

En deux mois, au moins dix baleines à bosse ont été retrouvées mortes sur les rivages du New Jersey et de New York sur la côte est des États-Unis. Du jamais vu. Les biopsies prélevées sur leurs cadavres sont encore en cours d’analyse. Mais certaines ONG locales n’hésitent pas à avancer des hypothèses. Cindy Zipf est directrice de Clean Ocean Action, une organisation de défense de l’environnement marin met en cause les projets d’éoliennes : « Onze entreprises ont obtenu des permis pour mener des travaux exploratoires pour l’installation d’éoliennes en mer. Des travaux qui nécessitent des géo-technologies et des sonars. Il nous semble possible et plausible que le nombre sans précédents d’entreprises, dont les travaux font un bruit jamais encore atteint en mer, dérangent et désorientent les baleines. ». Les Américains n’ont construit pour l’instant que sept éoliennes en mer. Or, pour atteindre son objectif de baisser d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à 2005, l’administration Biden a besoin des énergies renouvelables et notamment des éoliennes en mer.

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Depuis trois semaines, les algues sargasses déferlent à nouveau sur les côtes de la Martinique.

 



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