élections de mi-mandat aux États-Unis, l’inflation au cœur de la campagne des démocrates
Publié le :
À deux semaines des élections de mi-mandat aux États-Unis, les démocrates revoient leur stratégie. L’objectif : axer davantage leur communication sur l’inflation et l’économie, des sujets sources d’inquiétude pour les électeurs. Alors que la hausse des prix pèse sur les foyers, le Parti démocrate va devoir placer ce thème au cœur de ses discours de campagne s’il veut l’emporter.
Ce changement de cap est détaillé par le New York Times qui précise que les démocrates ont d’abord « rappelé toutes les mesures des deux dernières années en faveur de l’économie ». Parmi les réalisations du Parti : « le vaste plan pour les infrastructures à plus de mille milliards de dollars, un généreux crédit d’impôt pour les parents qui a ramené la pauvreté des enfants à un niveau historiquement bas, une loi ayant tenu la promesse populaire de longue date de permettre à Medicare, l’assurance-santé américaine, de négocier des prix plus bas pour les médicaments, et le plus gros investissement dans l’énergie propre de l’histoire ». Ces mesures ont aidé les Américains à faire face à la hausse des prix, selon les démocrates.
Mise en garde contre le discours des républicains
Le New York Times rappelle que Bernie Sanders, élu indépendant de l’État du Vermont, mais rattaché aux démocrates, s’est exprimé dimanche sur la chaîne d’informations CNN. Selon lui, les républicains n’ont « pas vraiment détaillé leurs mesures économiques ». Le sénateur pointe le fait qu’ils souhaitent « imposer des coupes budgétaires dans l’assurance-santé ou la sécurité sociale. » Bernie Sanders a par ailleurs fustigé des « mesures impopulaires qui ne feraient qu’aggraver la situation. »
► À écouter aussi : États-Unis: pourquoi les élections de mi-mandat sont-elles si importantes?
Équateur : 15 000 candidats avec un casier judiciaire tentent de rejoindre les rangs de la police
La police équatorienne a refusé quelque 15 000 candidats souhaitant accéder à ses rangs, car ils possédaient un casier judiciaire. Ces anciens délinquants disaient vouloir « changer de vie », selon les propos rapportés par un agent au quotidien El Comercio. Parmi eux figuraient 25 membres de réseaux criminels trahis par leurs tatouages lors des examens médicaux.
Les enquêtes ont démontré que ces aspirants policiers avaient commis des faits allant du délit routier au meurtre. Tous ont été écartés de la sélection, après la découverte de leur passé, mais ils sont tout de même parvenus à accéder à la dernière étape du processus de recrutement. « La liste des candidats identifiés comme ayant un casier judiciaire restera dans les dossiers de l’institution pour les empêcher de postuler lors de futurs processus de sélection », indique El Comercio. Les forces de l’ordre ont annoncé un renforcement du contrôle des profils de leurs postulants.
► À lire aussi : L’Équateur n’est plus épargné par la violence des gangs
Équateur : trois provinces en état d’alerte après la reprise d’activité du volcan Cotopaxi
Le ministère équatorien de l’Écologie a ordonné hier la fermeture du parc national autour du volcan Cotopaxi. Situé dans les Andes à une quarantaine de kilomètres de Quito, la capitale, le volcan n’est pas entré en éruption pour le moment. Les scientifiques ont constaté des « rejets de gaz, de vapeur et de cendres », note El Comercio. « L’activité interne et superficielle du volcan reste faible », selon un institut de géophysique de l’école polytechnique nationale.
Les autorités ont déclenché l’alerte jaune, le premier niveau d’alerte face à une menace volcanique. La mesure vise à protéger les 300 000 habitants de la zone et les touristes. La dernière éruption du Cotopaxi remonte à 2015.