au Brésil, la campagne des fake news



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Au Brésil, la campagne présidentielle entre les deux tours s’accélère. La nervosité des deux camps, de l’ancien président Lula et du président sortant Jair Bolsonaro, augmente avec la publication des derniers sondages. Selon l’institut IPEC, l’ancien président de gauche Lula obtiendrait 51 % des voix contre 43 % en faveur de Jair Bolsonaro. Si on prend en compte la marge d’erreur, « on s’aperçoit que le scrutin sera très très serré », commente un spécialiste sur le site d’information G1. Une certitude toutefois : le président sortant reste très populaire auprès des évangéliques. Lula part donc à l’offensive pour conquérir cet électorat important et peut-être décisif, il rencontrera ce mardi le maire de Rio de Janeiro, un fervent adepte évangélique.

La campagne se joue aussi sur les réseaux sociaux, avec, évidemment, une circulation importante des fake news. Dernière fausse nouvelle en date, selon Folha de São Paulo, celle divulguée par le camp bolsonariste selon laquelle Lula, s’il est élu président, mettra en place des toilettes unisexe à destination des personnes transgenres. Une information que les équipes de Lula rejettent catégoriquement : elles ont lancé une contre-offensive avec l’affiche « Lula est en faveur des toilettes séparées ».

Nicolas Maduro : « Nous allons reconstruire toutes les maisons détruites » 

Au Venezuela, l’espoir diminue pour retrouver des survivants parmi les 56 personnes portées disparues dans une coulée de boue, un glissement de terrain qui a fait au moins 36 morts à Las Tejerias, une petite ville du centre-nord du Venezuela. Le bilan devrait donc s’alourdir. En tout cas, l’aide pour la zone sinistrée s’organise. Des aliments et des vêtements sont envoyés par des organisations privées et publiques, écrit le journal 2001 qui titre « C’est l’heure de la solidarité ». Un élan qui saisit aussi le gouvernement. Le président Nicolas Maduro s’est rendu sur place ce lundi 11 octobre.

Selon le président vénézuélien, 400 maisons ont été totalement détruites, disparues, et 400 autres maisons ont subi des dommages partiels. Nicolas Maduro a promis de reconstruire tous les commerces et maisons détruits. « Tejerias se relèvera comme le phénix, Tejerias renaîtra », a déclaré Nicolas Maduro, des propos cités par le journal El Nacional. Le quotidien 2001 de son côté a recueilli des témoignages critiquant l’attitude des autorités. Selon certaines personnes, l’attention du gouvernement est focalisée sur le centre-ville de la municipalité d’Arturo Michelena et non sur la zone touchée initialement par les glissements de terrain. Les habitants de cette zone se sentent du coup négligés par les autorités, écrit le journal 2001. D’après le quotidien La Prensa de l’État de Lara, au moins sept régions du Venezuela ont été touchées par les intempéries exceptionnelles ces deux dernières semaines. Des dizaines de personnes ont perdu leur vie.

En Californie, une ville bientôt sans eau ?

En Californie, c’est le scénario inverse : une sécheresse historique frappe la région avec des conséquences déjà dramatiques. La petite ville de Coalinga, 17 000 habitants, ne sera plus approvisionnée en eau d’ici à deux mois. La seule source disponible, un réservoir alimenté par un aqueduc fédéral, sera asséchée vers la fin de l’année, écrit le Washington Post dans un reportage. Des habitants commencent déjà à stocker l’eau. Si aucune solution avec les autorités fédérales n’est trouvée, la municipalité n’a qu’un seul choix : acheter de l’eau sur le marché privé, ce qui serait extrêmement coûteux.

Les habitants, principalement des fermiers proches des républicains, en veulent au gouverneur démocrate de Californie. « Comment ils peuvent priver les agriculteurs de l’eau », s’exclame le directeur de la Chambre de commerce de Coalinga dans le Washington Post et il poursuit : « Ils veulent tuer leur business, forcer les gens à quitter les campagnes et s’installer dans les grandes villes ». Ce qui arrive à Coalinga n’est pas un cas isolé en Californie, écrit le Washington Post. Cela fait plus de 20 ans que la sécheresse sévit dans la région. Plusieurs quartiers ont perdu leurs sources d’eau traditionnelles, car les réservoirs sont asséchés. Que va-t-il se passer s’il n’y a plus d’eau à Coalinga ? Interrogé par le Washington Post, le maire ne sait pas quoi répondre.



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