au Brésil, Bolsonaro «cherche l’agitation» à quatre jours de la présidentielle



Publié le :

Au début de cette semaine, le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, candidat à sa propre succession, avait accusé des radios locales d’avoir boycotté ses spots électoraux et demandé à titre de compensation que ceux de son concurrent Lula cessent d’être diffusés sur ces mêmes antennes. Le Tribunal supérieur électoral (TSE) a rejeté ce recours.

Cette décision a été prise par le TSE « [faute de] documentation crédible » et faute de « preuves », rapporte O Globo, le quotidien de Rio. Le président du TSE soupçonne le candidat d’avoir voulu « perturber le second tour de l’élection » présidentielle et demande à la justice d’enquêter sur un éventuel délit électoral. « La campagne de Bolsonaro cherche l’agitation à quatre jours des élections »,titre de son côté Folha de São Paulo.

Le président d’extrême droite assure que son équipe va faire appel. Ce vendredi, Jair Bolsonaro a rendez-vous avec l’ancien président de gauche Lula da Silva pour un dernier débat télévisé avant le scrutin.

Aux États-Unis, un candidat au Sénat accusé de ne pas appliquer les opinions qu’il défend

L’avortement reste un des principaux thèmes de campagne en vue des élections de mi-mandat prévues le 8 novembre. Le sujet s’est imposé depuis que la Cour suprême a révoqué le droit fédéral à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) fin juin. En Géorgie, ce thème prend une tournure personnelle pour le candidat républicain au Sénat. Herschel Walker est publiquement opposé à l’avortement, même en cas d’inceste ou de viol. Sauf que deux femmes assurent qu’il les a poussées à interrompre leur grossesse. Un premier témoignage avait été rendu public au début du mois.

Ce mercredi, une deuxième femme affirme que Herschel Walker a fait pression sur elle pour qu’elle avorte, rapportent The Atlanta Journal-Constitution et plusieurs médias nationaux. Les faits auraient eu lieu en 1993 : cette femme, qui a témoigné le visage caché lors d’une conférence de presse à Los Angeles ce mercredi, explique qu’elle entretenait une liaison avec Herschel Walker et qu’après plusieurs années, elle a fini par tomber enceinte. « Elle a déclaré que Walker était contrarié et l’a poussée à avorter, ce qu’elle ne voulait pas faire », souligne le Washington Post.

Herschel Walker dément ces accusations, mais ce nouveau témoignage intervient alors qu’il est au coude à coude dans les sondages avec son concurrent démocrate, dans un État clé pour le contrôle du Sénat, rappelle le quotidien de la capitale. Cependant, la première affaire n’avait pas eu d’impact durable sur les intentions de vote, analyse un éditorialiste du même journal. « Si Walker perd l’élection de peu, les républicains ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes » d’avoir choisi un candidat au passé sulfureux, écrit-il. « Mais s’il gagne, cela prouvera une nouvelle fois que le militantisme pardonne de nombreux péchés. »

Haïti : la Maison Blanche n’exclut pas une intervention sans l’aval de l’ONU

D’après des informations du Miami Herald, la force multilatérale envisagée par Washington – et qui pourrait ne pas être soutenue par le Conseil de sécurité des Nations unies – serait « composée en majorité de policiers », mais aussi de « quelques militaires », assure le numéro deux de la diplomatie américaine. La Maison Blanche assure que l’ampleur de l’opération et le nombre d’hommes envoyés sur place seraient décidés « début novembre ».

Pour autant, les États-Unis n’ont toujours pas trouvé de pays pour mener cette intervention, souligne le quotidien de Floride. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken entame ce jeudi une visite de deux jours au Canada (sa première visite officielle dans le pays), notamment pour évoquer ce dossier et tenter de convaincre les autorités canadiennes de prendre la tête d’une éventuelle force multilatérale. Une délégation envoyée par Ottawa est cette semaine à Port-au-Prince pour évoquer la crise en Haïti, précise aussi le Miami Herald.

Bolivie : sixième jour de grève à Santa Cruz

La ville et sa région, moteur économique du pays, sont gouvernées par la droite, opposée au gouvernement en place. Les manifestants ou encore les chefs d’entreprises locales demandent un nouveau recensement dès l’année prochaine. Le recensement a lieu tous les dix ans seulement, or quand il n’est pas actualisé, le poids électoral de la région et les budgets alloués par l’État aux collectivités locales ne le sont pas non plus.

En réponse à la grève qui paralyse Santa Cruz, le ministre de l’Économie accuse le patronat local d’être « putschiste », rapporte le journal Los Tiempos, qui précise que le gouvernement a suspendu à partir de ce jeudi les exportations de soja, de lait ou encore de viande de bœuf, pour éviter d’éventuelles pénuries au niveau local.

Le Mexique candidat pour les Jeux olympiques 2036

Le ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard l’a annoncé ce mercredi, rapporte El Financiero. Mais au sein même du gouvernement mexicain et du camp du président Andrés Manuel Lopez Obrador, cela ne fait pas l’unanimité.

La présidente de la commission qui contrôle le budget fédéral du sport dans le pays, Ana Gabriela Guevara (qui est aussi ancienne championne du monde d’athlétisme), assure que cela risque d’endetter le pays, et qu’historiquement, les Jeux olympiques ne sont pas forcément un succès économique pour les pays organisateurs, souligne le quotidien sportif Esto.



Source link

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *