attaque de contrôleurs aériens en Haïti



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En Haïti, des contrôleurs aériens ont été attaqués samedi dernier alors qu’ils se rendaient sur leur lieu de travail, l’aéroport international Toussaint Louverture. « Lors de ce forfait », écrit Gazette Haïti, un des contrôleurs a été touché à la jambe droite, mais « il est hors de danger », précise Le Nouvelliste. L’office de l’aviation civile affirme avoir pris des mesures pour renforcer la sécurité des contrôleurs. Et pour pallier leur absence, elle a « décidé de prendre d’autres contrôleurs aériens pour assurer la relève afin de garder ouvert l’espace aérien national », écrit Gazette Haïti.

Mais selon la Fédération internationale des associations de contrôleurs aériens basée à Montréal, « l’institution a utilisé des personnes non qualifiées et sans licence ». La note ne précise pas s’il s’agit d’un problème récurrent ou si cela s’est produit suite à l’attaque, écrit Le Nouvelliste, mais le journal s’interroge : « les avions vont-ils continuer à atterrir à Port-au-Prince ? »  

Intimidation aux États-Unis avant les midterms 

En Arizona, un groupe, Clean Elections USA, intimiderait ceux qui déposent leurs bulletins de vote pour les midterms en avance, dans les boîtes installées dans les rues. C’est à lire dans Politico. Ce mardi, un juge a décidé hier d’interdire aux membres du groupe « de s’approcher des boîtes, de porter des armes de manière visible ou de crier sur les gens qui y déposent des bulletins », de les prendre en photo – ou de partager les images. Lundi, le ministère de la Justice s’était joint à la plainte déposée, s’inquiétant d’une possible intimidation des électeurs.  

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Gustavo Petro rencontre Nicolas Maduro  

« Venezuela et Colombie, un destin commun », titre Ultimas Noticias, proche du pouvoir chaviste. Dans toute la presse vénézuélienne, des photos des deux présidents se serrant la main – ils ont rétabli, il y a quelques semaines les relations diplomatiques entre leurs pays. « Cette image est devenue la nouvelle du jour », écrit Semana. Et le président colombien a été accueilli avec les honneurs à Caracas : Nicolas Maduro lui a présenté l’épée de Simon Bolivar, né au Venezuela et mort en Colombie, qui a participé à la libération des deux pays de la couronne espagnole. Le journal publie les photos de « l’impressionnante épée sertie de diamants ».

Les deux hommes se sont entretenus deux heures. Ils ont entre autres évoqué le retour du Venezuela dans la Communauté andine des nations, retour pour lequel a plaidé le président Petro. Le journal colombien El Heraldo rappelle que Caracas avait décidé de quitter la CAN en 2006, affirmant que les traités de libre-échange signés par plusieurs de ses membres avec les États-Unis le désavantageraient. Les deux présidents ont aussi parlé de leur frontière commune : « Ils vont s’attaquer aux mafias sur la frontière », titre Diario 2001. Elle doit être bientôt totalement rouverte, ont souligné les deux hommes, « sans préciser quand », remarque le journal vénézuélien. L’objectif, c’est évidemment de renforcer les relations commerciales bilatérales, « un des thèmes centraux de leur conversation » selon Nicolas Maduro, écrit El Periodiquito. Ce qui n’a pas empêché Gustavo Petro « de lui suggérer à nouveau que le Venezuela rejoigne le système interaméricain des droits humains, qu’il avait quitté il y a dix ans », rappelle Efecto Cocuyo.  

Bref, une première prise de contact pour deux politiques qui « ont besoin l’un de l’autre », estime El Pais : « Maduro veut revenir sur la scène internationale », et Petro veut « se construire une image internationale ». Selon El Nacional, le président colombien voudrait même « remplir le vide de leadership en Amérique latine », et le retour du « vieux renard Lula » à la tête du Brésil a peut-être précipité sa venue à Caracas.

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Au Brésil, Jair Bolsonaro reconnaît (en creux) sa défaite 

Au Brésil, Jair Bolsonaro a enfin pris la parole mardi soir, presque deux jours après sa défaite à la présidentielle, alors que les blocages de route par ses partisans se poursuivent. « La déclaration de Bolsonaro apporte un sentiment de soulagement », écrit O Globo : « il a pris son temps pour s’exprimer, mais l’acceptation tacite des résultats devrait dégonfler les putschistes ». « Fidèle à son esprit anti-démocratique, il n’a pas félicité le gagnant », regrette Estado de Sao Paulo.

D’ailleurs, selon un sondage à lire dans Correio Braziliense, 73% des internautes critiquent sa déclaration. Les autres soulignent qu’il a « dénoncé l’injustice présumée du processus électoral et a reconnu que les manifestations actuelles étaient “le fruit de l’indignation” ». « Il n’y a pas eu d’appel explicite à l’arrêt des émeutes », se désole Estado de Sao Paulo. Mais, écrit Correio Braziliense, « les gouverneurs qui ont défendu un autre mandat de Bolsonaro ont clairement fait savoir qu’ils n’autoriseront pas les barrages routiers des partisans du président, et que les mouvements ne changeront pas les résultats des élections ».

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