À la Une: la visite d’État de Macron aux États-Unis à l’épreuve du protectionnisme américain



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Malgré la chaleur de l’accueil américain du président Biden qui va véritablement dérouler le tapis rouge à son hôte français, Emmanuel Macron, entend aborder sans doute dès le dîner de ce soir la « question qui fâche », celle « du protectionnisme commercial des États-Unis » et qui « inquiète toute l’Europe », souligne La Repubblica. Au cœur de ces tensions transatlantiques, « la loi sur la réduction de l’inflation de l’administration Biden », explique le New York Times, « qui prévoit notamment des subventions massives aux industries vertes américaines qui, selon Paris, pourraient inciter les entreprises européennes à se délocaliser aux États-Unis ».

Une « concurrence véritablement déloyale », dénonce le président français qui a suggéré le mois dernier « que si les États-Unis suivaient la Chine sur la voie du protectionnisme, l’Europe devrait, elle aussi, se doter d’un « Buy European act » comme les Américains, en réservant les subventions de l’UE aux fabricants européens », rapporte le Guardian. Le quotidien britannique, comme le Süddeutsche Zeitung, parle « d’un véritable signal d’alarme pour l’Europe ». « Si les Européens et les Américains ne s’entendent pas dans ce conflit », estime même le quotidien allemand, « ils risquent d’affronter une tempête politico-économique face à laquelle même les différends commerciaux du temps de Trump font figure d’aimable brise ».

Célébration de 250 ans d’une « solide alliance » entre Paris et Washington 

« Une alliance qui démontre toute sa valeur alors que la guerre fait rage en Ukraine », explique le New York Times, Washington souhaite ainsi « consacrer la place centrale que la France occupe à ses yeux en Europe », « alors que la Grande-Bretagne s’est marginalisée avec le Brexit, et que l’Allemagne d’Olaf Scholz n’a pas encore développé un leadership aussi fort qu’Angela Merkel », insiste le quotidien américain.

« Une visite d’État fastueuse, avec banquet de gala et coups de canons, pour relancer l’amitié entre les deux rives de l’Atlantique », estime de son côté La Repubblica qui souligne que les deux pays entendent ainsi « sceller la crise liée l’an passée aux sous-marins australiens ». « Avec cette visite d’État Biden fait la cour à Emmanuel Macron », ose même le Times de Londres. Un rien jaloux, le quotidien britannique fait remarquer « que ce sera la quatrième visite d’État d’un président français à la Maison Blanche depuis 2007, date de la dernière visite d’État britannique effectuée par la reine ».

Appel à la « répression » en Chine, les étudiants priés de rentrer chez eux

 « Des étudiants d’université qui ont osé contester publiquement l’ordre établi », souligne le Temps, « même si la situation n’est pas encore comparable à la révolte étudiante de Tianmen en 1989, la mobilisation le week-end dernier des étudiants d’une dizaine d’universités scandant des slogans pour la liberté, est le signe d’un profond malaise ». De quoi inquiéter les autorités chinoises, d’autant plus « que l’agitation la plus visible a été celle de l’université Tsinghua à Pékin, le berceau des élites du parti, des étudiants se sont même réunis pour chanter l’Internationale comme en 1989 », note encore le quotidien suisse.

Les étudiants de Tsinghua qui réclament toujours « le retrait des restrictions anti-covid », rapporte de son côté le South China Morning Post « malgré la réunion organisée par la direction de l’université en début de semaine pour tenter d’apaiser la situation ». Les étudiants ont donc été priés de rentrer chez eux « officiellement pour les protéger du Covid », explique le Guardian, mais surtout « avec la volonté de les disperser dans des villes éloignées pour réduire la probabilité de nouvelles manifestations ».

« Je veux vivre » : la hotline ukrainienne pour la reddition des soldats russes 

Une information de la BBClargement reprise ce matin sur les sites d’info de la presse internationale, « cette hotline ukrainienne », cette ligne d’assistance téléphonique intitulée « je veux vivre », a ainsi reçu « 3 500 appels de soldats russes depuis sa mise en place en septembre dernier ». « Beaucoup n’appellent d’ailleurs pas pour se rendre, mais pour savoir comment ils pourraient faire en cas de besoin », rapporte la BBC qui précise que selon les Ukrainiens, « le nombre d’appels sérieusement augmenté depuis la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine ». Le programme recevrait « une centaine d’appels de renseignements par jour », et pour ceux qui se rendent, la promesse en tant que « prisonniers de guerre russes d’être possiblement échangés comme des prisonniers ukrainiens ».



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