À la Une: inquiétudes mondiales après la victoire de Netanyahu et de l’extrême droite en Israël



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Le retour au pouvoir de Netanyahu constitue « un véritable saut dans l’inconnu », estime le correspondant à Jérusalem du Guardian qui s’interroge « sur la manière dont il va désormais exercer le pouvoir avec ses nouveaux partenaires d’extrême droite ». Inquiétude partagée par l’éditorialiste du New York Times pour qui « l’Israël que nous connaissions n’est plus », c’est comme si « on se réveillait aux États-Unis avec Trump président et Rudolph Giuliani comme procureur général », c’est « un véritable cauchemar ». « Mais où vont-ils ? », s’interroge également le Yediot Aharanot. Le quotidien israélien qui redoute « la formation d’un gouvernement sans précédent avec la plupart des portefeuilles importants entre les mains de fanatiques ».

Notamment, dans le viseur de la presse israélienne et de la presse mondiale : Itamar Ben Gvir, 46 ans, le numéro 2 du parti d’extrême droite Les sionistes religieux qui réclame d’ores et déjà le ministère de la Sécurité publique, s’insurge le Haaretz. Alors même « qu’il a été inculpé plus de 50 fois pour troubles à l’ordre public, et reconnu coupable d’incitation au racisme et même de soutien à une organisation terroriste ». « C’est un provocateur, toujours présent là où il faut attiser le conflit entre juifs et arabes », dénonce également le correspondant du Suddeutsche Zeitung qui rapporte que Ben Gvir « n’a même pas été enrôlé dans l’armée lorsqu’il était jeune car il était considéré comme un risque pour la sécurité ».

Mises en garde de Washington et des pays arabes dans un contexte régional explosif

Dès le 3 novembre, Washington a exprimé « sa profonde inquiétude quant à la montée des tensions en Cisjordanie et appelé toutes les parties à la désescalade », rapporte le New York Times. Le journal qui redoute que le futur gouvernement israélien, sans doute le plus à droite de toute l’histoire d’Israël, « ravive les tensions entre juifs et arabes et réduise à néant les derniers espoirs de mettre fin à l’occupation en Cisjordanie ».

« Netanyahu va devoir emprunter un chemin délicat pour apaiser ses alliés d’extrême droite et éviter les confrontations avec les partenaires internationaux qui soutiennent toujours une solution à deux États au conflit israélo-palestinien », commente de son côté le Guardian. Le quotidien britannique pour qui le retour de l’ex-Premier ministre pourrait ainsi « mettre à mal les relations diplomatiques d’Israël avec les États-Unis et les États arabes ». Alors que Washington comme Londres ont dit espérer que le gouvernement israélien « continuera à respecter les groupes minoritaires », les Émirats arabes unis ont de leur côté averti Netanyahu que la « participation d’extrémistes au gouvernement mettrait en péril les relations entre Israël et les pays arabes », rapporte Die Welt.

États-Unis : à 5 jours des élections, Biden et Trump s’affrontent par procuration 

Alors que les sondages prédisent toujours une défaite au camp démocrate qui pourrait perdre le Congrès, Joe Biden a « dramatisé les enjeux », explique le Wall Street Journal. Le journal américain met en garde « contre le chaos et le danger que court la démocratie américaine » si les partisans de Trump ne cherchent à peser sur le scrutin et « à en contester les résultats ». Comme si ces « midterms devenaient un affrontement par procuration entre Trump et Biden », souligne de son côté le Times qui note que le président américain a même établi un lien direct entre l’attaque contre « Paul Pelosi et Trump qui excite ses partisans avec “son gros mensonge” des élections volées ». 

De son côté, l’ex-président qui multiplie également les meetings, cache de moins en moins sa volonté d’être de nouveau candidat à la présidentielle « en capitalisant sur la défaite annoncée des démocrates aux midterms », commente le Washington Post qui note que Trump sera ainsi en meeting en Pennsylvanie, en Ohio et en Floride dans les jours à venir, « des États cruciaux pour tout candidat républicain à la Maison Blanche ».

« La question n’est plus de savoir si, mais quand Trump va annoncer sa 3e candidature », estime également le Guardian qui note « que si les sondages indiquent qu’il serait en mesure de remporter la nomination républicaine, la plupart des Américains ne le souhaitent pas ».

Des licenciements massifs devraient être annoncés ce soir chez Twitter

Pour rentabiliser l’entreprise qui lui a coûté 44 milliards de dollars, « Elon Musk devrait licencier la moitié du personnel de Twitter soit environ 3 700 personnes », affirme le Washington Post. Des employés qui seront prévenus de leur licenciement ce vendredi soir d’une drôle de manière, « s’ils ne reçoivent pas d’email avant 17h, et constatent que leur boite mail professionnelle a été fermée, cela voudra dire qu’ils ont été licenciés ». Une confirmation arrivera sur leur boite mail personnelle. Voilà qui laisse « perplexes les salariés », souligne de son côté le New York Times qui rapporte qu’Elon Musk envisage également de supprimer le télétravail.



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