À la Une: en difficulté, Poutine décrète la loi martiale dans les territoires ukrainiens annexés
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L’imposition de ces nouvelles restrictions est « l’aveu indirect que l’armée russe est bel et bien en difficulté, sur la défensive », commente le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Poutine tente ainsi de renforcer son emprise sur ces 4 territoires annexés illégalement et où Kiev a repris du terrain », estime également le Wall Street Journal qui note que cette loi martiale a été d’ailleurs déclarée « un jour seulement après que le chef des forces russes d’invasion le général Sourovikine a reconnu que la situation était « très difficile ». En essayant d’imposer « un contrôle accru sur ces territoires qu’il ne contrôle pas vraiment », souligne de son côté le New York Times « Poutine affiche plus son désarroi qu’une véritable démonstration de force », après 8 mois de guerre. Entre les frappes massives et la pluie de drones sur les grandes villes ukrainiennes, « Il semblerait que le seul outil qui reste à sa disposition soit de persécuter les citoyens ukrainiens » a dénoncé hier le président Biden, rapporte le Washington Post qui estime « que tous ces développements placent Kiev et ses soutiens occidentaux face à un nouveau test de leur détermination ». Le Post qui souligne « l’urgence pour l’Otan de mettre en œuvre sa promesse d’envoyer encore plus d’armes et surtout des systèmes de défense aérienne en Ukraine ».
L’Ukraine presse Israël de lui fournir « un dôme de fer »
Et même si l’État hébreux se refuse toujours « à toute livraison d’armes à l’Ukraine », « sa position est aujourd’hui ébranlée par l’écho des drones iraniens qui explosent à Kiev », explique le correspondant à Tel Aviv du Suddeutsche Zeitung. Avec « désormais un ennemi en commun, face au soutien croissant de l’Iran à la Russie, Israël commence à se rapprocher de la position occidentale en faveur de l’Ukraine », estime même le correspondant d’El Pais qui explique que jusqu’à présent « Israël est resté sur la ligne de touche du conflit car elle a besoin de l’autorisation informelle de Moscou qui contrôle l’espace aérien syrien pour aller y bombarder les positions du Hezbollah pro-iranien ». Face aux menaces de Moscou qui a averti Israël « que ce soutien à Kiev serait très imprudent », le gouvernement israélien « vient à nouveau de refuser de fournir des armes à l’Ukraine », souligne de son côté Haaretz mais en promettant toutefois « d’aider Kiev à développer un système d’alerte intelligent contre les menaces aériennes ». Israël a commencé également « à livrer secrètement des renseignements aux ukrainiens » assure de son côté El Pais.
Le gros « coup de froid » entre Paris et Berlin sur l’énergie et l’armement
Signe « de cette grosse poussée de tensions entre Paris et Berlin », le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir la semaine prochaine à Fontainbleau « a été annulé à la dernière minute » rapporte le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui fait état « de divergences profondes entre les 2 pays sur les questions de l’énergie et de la défense » . De « véritables irritations » estime de son côté le Suddeustche Zeitung qui dresse une longue liste de griefs partagés « Paris se serait ainsi agacé de ne pas été prévenu du plan de 200 milliards d’euros que Berlin a mis en œuvre sur le plan national pour face à la crise énergétique ». De son côté Berlin « n’aurait guère apprécié que la France s’oppose à son projet de construction d’un gazoduc à travers les Pyrénées ». Le chancelier Scholz qui n’avait pas « mentionné la coopération franco-allemande dans son discours sur la politique européenne à Prague fin août dernier, émet également des doutes sur l’avenir du projet d’un avion de combat européen que soutient la France », note encore le Suddeutsche Zeitung qui souligne « ce coup froid du couple franco-allemand est un mauvais signal politique en plein sommet européen ». Les deux chefs d’Etats devraient se rencontrer à Bruxelles dès aujourd’hui.
Une star d’origine asiatique va figurer sur les pièces de monnaie américaine
« La légendaire star hollywoodienne des années 20, Anna May Wong sera ainsi la 1ère femme d’origine asiatique à figurer sur une pièce de monnaie américaine », rapporte le Guardian. « Dès la semaine prochaine son visage sera gravé sur les pièces de 25 cents », note également le New York Times qui parle « d’un honneur et d’une reconnaissance » pour celle qui a dû se battre pour obtenir des rôles significatifs à Hollywood « où elle ne pouvait pas jouer de rôles romantiques en raison des lois interdisant aux acteurs de races différentes de s’embrasser à l’écran ». D’autres femmes américaines seront également bientôt mises à l’honneur, souligne de son côté le Wall Street Journal, qui cite l’an prochain « Bessie Coleman, la 1ère femme noire à avoir obtenu une licence de pilote internationale ».
